Et l’on se prend à rêver à des journées ensoleillées, à guetter au jardin les cerises qui peinent tant à rougir avant que les merles ne les dévorent, à l’été alors qu’on n’a pas eu de printemps, sauf au coeur.
Surtout, on peut désormais être certain, ou presque, que les écrits malhabiles et les écarts malheureux ne sont pas irrémédiablement appelés à se reproduire à l’identique.
Les fruits ne repoussent pas sur l’arbre, ils mûrissent, et s’ils sèchent ou pourrissent, c’est de la semence qui en renaît. On en est sûr maintenant.