Ils parvinrent au port sans trop de difficultés, quoique fort tard dans la matinée : le premier objectif était atteint, et la saucisse désirée, attendue, pour ne pas dire espérée, bien calée dans leur sac. Le crachin s’épaississant à mesure que la faim grandissait et que le courage de les affronter tous deux s’amenuisait, ils renoncèrent cependant à pousser jusqu’à la pointe et préférèrent rejoindre tranquillement le bercail.
Au bout du monde
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